Titre : UNE BELLE FIN
Sous-Titre : A acheter pour préparer les ultimes voyages
Durée : 1h27′
Nationalité : Grande Bretagne
Réalisateur: Uberto Pasolini
Casting: Eddie Marsan, Joanne Froggatt, Karen Drury, Andrew Buchan, Neil D’Souza
Année de production: 2013
Editeur vidéo E.D. Distribution DVD & Blu Ray en vente le 8 septembre 2015
Bonus uniquement sur l’édition spéciale FNAC :
– entretien avec Uberto Pasolini – 30’
Récompenses 2014:
- Festival Abu Dhabi : Meilleur Film
- Mostra Venise: Prix Orizzonti/Meilleur réalisateur + Pasinetti + CICCAE : Meilleur film
- Festival de Reykjavik : Golden Puffin Meilleur film + FIPRESCI Meilleur film
- Festival d’Edimbourg : Meilleur acteur Eddie Marsan
- Prix du Public : festivals de Transylvanie + Nara/Japon + Trondheim/Norvège.
- Prix Jean Renoir des Lycéens
critique :
Un employé municipal chargé de découvrir les proches de personnes décédées dans la solitude se retrouve toujours seul à leurs obsèques malgré sa conscience professionnelle et sa bonne volonté. A la veille de son licenciement il s’attache plus encore au dernier dossier à résoudre et autour de cette vie reviennent toutes celles qui l’ont accompagné, se bousculant, se superposant entre espoirs et ratages, compassion et altérité en un parcours de simple humanité porté par ce collectionneur de mémoire persévérant.
D’un indice, d’un objet, d’une photo à une rencontre, un rejet, il traverse les lieux et croise les êtres dans leur banalité, leur cruauté indifférente, la grisaille quotidienne se colorant subtilement avant de s’illuminer des prémices de l’amour au fil d’une comédie tendre sur la tragédie de la solitude.
Cette petite fable sociétale qui s’attache aux gestes et regards avec sobriété est incarnée par un comédien emblématique (Eddie Marsan) illustrant l’universalité de l’anonymat, celui des traces immortelles laissées par chaque existence dans celle des autres.
Après les aventures collectives de son premier film « Sri Lanka National Handball », Uberto Pasolini dénonce l’individualisme avec émotion, du fatalisme à l’onirisme de l’éternité.