Titre : DJANGO UNCHAINED
Sous-Titre : A acheter pour profiter des délires deTarantino

Durée : 2h44′

Nationalité :  USA

Réalisateur : Quentin Tarantino           
Casting : Jamie Foxx, Christoph Waltz, Leonardo DiCaprio, Samuel L.Jackson, Kerry Washington

Année de production : 2012

Distributeur vidéo:  SONY PICTURES RELEASING: DVD & Blu Ray en vente le 22 mai 2013

Récompenses:

–          National Board of Review/ Meilleur 2^nd rôle Leonardo di Caprio

–          Golden globes 2013: Meilleur scénario et second rôle Christoph Waltz

critique :

A la veille de la guerre de Sécession un chasseur de primes allemand libère un esclave noir à des fins tout aussi mercantiles que justicières et ce nouveau western spaghetti de Quentin Tarantino déchaine tout à la fois le rire et la réflexion sur l’esclavagisme, le racisme, la violence et l’emploi des armes.

Les situations hilarantes que traverse cet improbable tandem bi-culturel associé dans une histoire d’amour nous entraînent d’une plantation à l’autre au long d’un road-movie libérateur traversant le Sud des Etats Unis.

Si le réalisateur n’a rien oublié des codes du western, de ses cadres esthétiques, de ses colts et gâchettes avec ses redresseurs de tort affrontant leurs ennemis dans la lumière de paysages infinis, il a adjoint aux duels entre tueurs à gages et planteurs paranoïaques des dialogues aux propos aussi outranciers que décalés, il a ajouté une vengeance amoureuse rappel d’un Siegfried sauvant sa Brunehilde au milieu du Far West.

Et ça gicle de poudre, ça dégouline d’hémoglobine, ça résonne de coups de fouets, ça retentit de fusillades, ça explose de dynamite sous la poussière du soleil, la lumière des incendies, de jour et de nuit, des combats humains aux cavalcades mal encagoulées d’un Klu Klux Klan empoté, jusqu’à l’interrogation sous-jacente de la justification de la violence traditionnelle américaine partagée entre tous.

Une ode humaniste donc, où alternent humour ravageur et discours sérieux au rythme de musiques anachroniques et d’images flamboyantes portées par des acteurs en phase avec leur dualité de Christophe Waltz à Leonardo DiCaprio et de Jamie Foxx à Samuel L.Jackson, pour illustrer un réel classique « tarantinesque » à ne surtout pas manquer.