Titre : AI WEIWEI never sorry
Sous-Titre : documentaire

Durée : 1h31′
Nationalité : USA
Réalisateur : Alison Klayman    
Casting : Ai weiwei

Année de production : 2011
Distributeur : HAUT ET COURT

Récompense:

–    Festival de Sundance 2012: Prix spécial du Jury.

critique :

Un doigt d’honneur sur la photo des JO de Pékin, autant de sacs à dos que d’enfants disparus pendant le tremblement de terre de Seichuan, des millions de graines peintes à la main jonchant le sol d’une salle de musée, telles sont parmi bien d’autres les formes de création présentées par Ai Weiwei de New York  à Londres et sans limites, par et sur Internet pour exprimer la liberté individuelle de chacun, dénoncer les injustices sociales et politiques dans tous les pays, et offrir sa plénitude à l’art.

Seulement la Chine n’est pas le régime idéal pour accepter l’engagement contestataire, et de même que ses parents furent déplacés par la Révolution culturelle de Mao, à son tour et malgré sa renommée internationale, il est aujourd’hui victime des autorités. Persécuté puis emprisonné en 2011 sous l’accusation de détournement de fonds, libéré sous caution et règlement d’une somme astronomique, il est dès lors interdit de sortie du territoire et sous haute surveillance de la diffusion de ses œuvres.

La journaliste, par son film et la portée de sa communication, poursuit l’engagement même de l’artiste pour la défense des droits de l’homme, à nous au titre de spectateur d’y participer (surtout  si nous avons raté l’exposition « Entrelacs » du Musée du Jeu de Paume en avril dernier).