7 JOURS A LA HAVANE – DVD

Titre : 7 JOURS A LA HAVANE

Sous-Titre : A acheter pour danser, chanter et vivre au rythme cubain

Nationalités : France/Espagne
Réalisateurs : Josh Hutcherson, Emir Kusturica, Elia Suleiman, Othello Renzoli, Daniel Brühl, Melissa Revira, Jorge Perrugoria

Année de production : 2012
Éditeur Vidéo :  FTD France Télévision Distribution
Description :  DVD en vente le 6 février 2013

 

Lundi / El Yuma /Benicio del Toro (USA)

Un jeune touriste américain naïf permet des digressions sur les bars, le rhum et toutes ses conséquences et confusions sexuelles.

Mardi / Jam session / Pablo Trapero (Argentine)

Un réalisateur serbe s’échappe du Festival international du cinéma et de ses tourments amoureux lointains, pour trouver l’apaisement et la joie dans le partage de la musique.

Mercredi / La tentation de Cecilia / Julio Medem (Espagne)

Une jeune danseuse résiste, par amour, aux propositions d’exil en Espagne.

Jeudi / Journal télévisé / Elia Suleiman (Palestine)

Un palestinien, de passage à Cuba, sur fond du discours de Castro et aux côtés de la statue d’Arafat, est témoin de la vie insulaire : les touristes, le sexe, la mer, l’absurdité de la politique face à l’humanité dans sa simplicité.

Vendredi / Rituels /Gaspard Noë (France)

La sexualité naturelle de deux adolescentes est purifiée par les rites vaudous de la santeria, sombres et bourdonnant au rythme lancinant des tambours.

Samedi Douceur amère / Juan Carlos Tabio (Cuba)

La vie de famille, ses contrariétés et ses contretemps face aux extras de pâtisserie, un mari alcoolique, l’exil d’une fille (Cécilia croisée mercredi), œufs, farine, sucre et radeau entremêlés aux préoccupations quotidiennes.

Dimanche / La fontaine de la Vierge / Laurent Cantet (France)

La statue de la vierge Marie réclame à sa vieille propriétaire illuminée de lui refaire une beauté, et l’immeuble entier va y participer. Matériaux de tous ordres, maçons et couturière, rhum et gâteau (préparé samedi), prières catholiques et incantations de la santeria, chacun y mettra du sien pour faire la fête tous ensemble.

 

CRITIQUE :

Une semaine à La Havane s’ajoute à « Paris, mon amour « , « New York I love you » et « Tokyo ! » dans le cadre des multi-portraits de capitales mythiques. Egrénés au fil des jours et en chapitres, sous la houlette de l’écrivain cubain Leonardo Padura et la musique de Kelvis Ochoa, les regards de sept réalisateurs de 6 pays différents se succèdent dans une production cofinancée par les internautes, via le site Peopleforcinéma. Entre les clichés détournés et la vitalité des habitants, depuis les hôtels internationaux, les bars et jusqu’aux quartiers populaires, jeunes et vieux havanais, font ensemble résonner la solidarité, vibrer la débrouillardise mêlant rêves et manques à la diversité de leurs aspirations et difficultés quotidiennes. Simultanément le sexe, le jazz, l’exil, le castrisme, les croyances, l’économie, la religion s’imbriquent tels des miroirs de la société cubaine, vue de l’extérieur et vécue de l’intérieur, en contrepoint de sa propre liberté, sous les accents chantants d’une culture caribéenne multicolore, généreuse et joyeuse qui donne envie de partir en voyage.

Présenté au Festival de Cannes 2012, à juste titre dans la sélection « Un certain regard ».

 

 

 

 

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